Par Paul Lalevee , étudiant en 3ème année bachelor journalisme, documentaire & fiction
Deux semaines pour une enquête à échelle humaine. Voici le crash test, la première grande échéance de la troisième année. Avec un objectif : apprendre à maîtriser les bases de différents formats, de l’écriture à la vidéo et au son.
Un choix large de formats
20 septembre, date départ de la session crash test. Quelques jours plus tôt, j’avais pu sélectionner mon sujet de travail. Nous avions le choix entre l’enquête journalistique, le documentaire vidéo (en binôme), le son documentaire ou le scénario de fiction. Tous bien différents, ces choix permettaient à n’importe quel élève de se tourner vers son domaine de préférence. Plutôt attiré par l’écriture, j’ai choisi l’enquête journalistique.
L’enquête journalistique, un monde à part
8 élèves dans le groupe de l’enquête. Ainsi que Romain Gaspar, journaliste à La Gazette des Communes. Il sera le mentor de la session pendant ces deux semaines. Pendant les premières heures, nous réfléchissons chacun de notre côté à notre sujet, et à l’angle. A n’importe quel moment, Romain était là pour distiller ses conseils, et nous orienter vers des sujets réalistes. Car oui, la consigne était claire : deux semaines, et un rendu à 17h le 30 septembre. J’avais de nombreuses idées en tête, mais qui ne correspondaient pas véritablement au format de l’enquête. J’ai donc décidé de travailler sur un sujet peu vu dans la presse : l’accessibilité des transports parisiens aux personnes en situation de handicap.
Dès le premier jour, notre mentor nous a tous conseillé de contacter un maximum de personnes, des personnes légitimes à s’exprimer, pour être sûr d’avoir des réponses en temps voulu. Mais étudiant, j’ai eu de nombreux retours négatifs, poussant parfois au découragement.
Mais au fil des jours, les réponses sont arrivées, et l’écriture a commencé. Une contrainte forte : le nombre de signes. 5000 signes, avec une marge à +/- 10%, c’est-à-dire que je pouvais rédiger un article de 5500 signes. Un atout non négligeable, car j’étais à plus de 6500 signes lors de ma première version. Mais avec l’accompagnement de Romain, notre mentor, l’enquête a progressé, et j’ai pu proposer une version finale bien plus qualitative qu’en début de deuxième semaine.
Le bilan de la session
Le côté professionnel de cette session, comme si nous étions dans une rédaction avec un rédacteur en chef pour retravailler l’enquête, a rendu ces deux semaines très enrichissantes, et très instructives pour les prochains projets. Si je devais faire un bilan, je dirais que l’accompagnement du mentor a vraiment été un plus, et la session très pertinente.