Par Valentina Moran, étudiante en 1ère année
La « Mission impossible », c’est d’abord une semaine de découvertes.
Il faut dire qu’à W, on ne perd pas son temps… Dès le lendemain de la rentrée, étudiantes et étudiants de la promotion W5, nous étions déjà face à la tant redoutée « Mission impossible ». Étant donné son nom, elle semblait insurmontable. Le thème de cette année était : « Journalistes et communicants ». Sujet vaste qui nous a laissé une certaine forme de liberté, et surtout matière à imaginer.
Le but de cette première semaine a été avant tout de découvrir. À W, on sait qu’on ne naît pas avec la science infuse ! Nous avons exploré les différences et les points communs de ces deux métiers. Cela nous a permis de comprendre les divers enjeux, et ainsi de pouvoir commencer à nous orienter.
Dès la fin de la deuxième année, nous devrons choisir entre poursuivre vers les métiers de la communication ou vers ceux du journalisme. Cela fait partie de la pédagogie de l’École. En nous rendant autonome, nous devenons acteurs de notre apprentissage. Et c’est beaucoup plus concret qu’on ne le pense. Par exemple, nous sommes régulièrement amené(e)s à créer du contenu ou encore à rendre public nos recherches. Cette méthode de travail nous a guidé lors de la conception de notre projet de « Mission impossible », que l’on soit en autonomie ou en groupe.
Mais la « Mission impossible » c’est aussi une semaine de mise en pratique et de responsabilités.
Une fois cette première semaine de « théorie » achevée, nous avons choisi la forme que nous voulions donner à notre représentation finale. Elle pouvait être écrite, ou orale mais devait pouvoir résumer les connaissances acquises. Selon notre choix, nous avons constitué de nouveaux groupes. Nous étions à présent dans la phase pratique. Il a fallu peser l’équilibre entre l’originalité de notre projet et le contenu que nous possédions, tous ensemble. Cette harmonie entre fond et forme a donné lieu à une pièce de théâtre, à une émission de plateau télévisé et même à un quizz télévisé !
À W, on apprend donc à travailler en autonomie ET en équipe. Pour grand nombre d’entre nous, issus du secondaire, ces nouveautés ont été difficiles à mettre en pratique, dans un premier temps. Peu à peu, nous avons appris à nous écouter, à se répartir les tâches et à laisser de la place à l’autre.
Finalement, cette mission impossible nous a prouvé que nous étions capables de « faire ». Et cela aussi grâce à la confiance qui nous a été accordée par l’équipe pédagogique. Nous avons réussi à allier l’apprentissage, qui paraît initialement ennuyeux, au plaisir de le restituer sous forme de sujets que nous avions nous-même imaginés.
Cette mission, pas si impossible que ça, était un avant-goût de l’année que nous allions passer à W ; entre découverte, apprentissage et création.