Par Thomas Chevallier, étudiant en 1ère année
La session de techniques de base rédactionnelles (TBR) nous place, dès le début de l’année scolaire, dans la peau d’un‧e journaliste. Pendant deux semaines, guidés par des professionnel‧le‧s du métier, nous plongeons dans différentes missions. Au final, il s’agit d’apprendre à trouver les mots justes pour relater une information.
L’oscillation entre théorie et pratique, comme souvent à l’École W, créée un vrai dynamisme. Les connaissances et expériences des journalistes à nos côtés nous mettent dans de réelles conditions. Les objectifs à atteindre sont découpés en savoirs, savoir-faire et savoir-être. Tous convergent vers un point essentiel : être capable de maîtriser les codes journalistiques. Autrement dit, savoir rédiger en hiérarchisant l’information tout en captant l’attention. Pour cela, nous sommes chargés de diverses missions.
Nous nous familiarisons avec la structure d’un article ou encore le choix d’un angle. Nous en apprenons davantage sur la façon de traiter une information et l’importance de la comprendre. Mais nous avons surtout la chance de mettre cela en pratique. Grâce aux missions données, nous rédigeons des articles prenants des formes variées. Chaque type d’article a ses propres codes. Il y a donc une diversité et une évolution dans le travail. De plus, tout en répondant aux exigences inhérentes au métier et aux types d’articles, nous apportons notre touche, notre ton. Et en explorant divers thèmes, nous sommes plongés dans la peau d’un‧e journaliste polyvalent‧e. Souvent seul‧le, nous expérimentons aussi l’écriture à deux (dite à quatre mains). Expérience intéressante tant elle n’est pas évidente. En effet, les opinions, similaires ou non, et la façon de rédiger doivent se rejoindre au service de l’article.
Par ailleurs, notre sens de l’observation est souvent sollicité et aiguisé. Nous affûtons aussi notre sens critique pour commenter un documentaire par exemple. Pour d’autres missions, nous sommes même amenés à dépasser notre timidité en allant au contact des gens. Enfin, une mission spéciale nous attend pour terminer la session. Une immersion encore plus forte dans le milieu journalistique. Un flux d’information nous est partagé par notre intervenant mentor à propos d’une vraie/fausse actualité. Nous sommes comme au cœur d’une rédaction en ébullition, comme si les appels de témoins et d’organismes fusaient. À nous de les trier, de vérifier leur cohérence et leur sérieux. Tout cela en rédigeant d’ores et déjà l’article. Il doit être prêt au plus vite. En effet, l’information n’attend pas !
En bref, cette stimulante session permet de toucher du doigt l’univers d’une rédaction et de ses journalistes. C’est une entrée en matière laissant rêveur de ce milieu et de ce métier. La transmission de l’information mais aussi l’obsession d’avoir les mots justes et de les agencer est réellement passionnant. À la clé, la session confirme les ambitions des uns et révèle celles des autres.